« Le système fiscal français est devenu très complexe, quasiment illisible », reconnaissait Jean-Marc Ayrault. Premier ministre de 2012 à 2014, il avait voulu fusionner la CSG, devenue la principale locomotive des rentrées fiscales, avec l’impôt sur le revenu. Sans succès.
En outre, avec un taux de prélèvements obligatoires de 46,2%, la France occupe la première place des pays les plus taxés au monde.
Taux de prélèvements obligatoires 2017 (en % du PIB)
Source : https://data.oecd.org/
Ce constat ne date pas d’hier. Pourtant, rien ne semble augurer un prochain changement. Le lobbying pratiqué par les compagnies d’assurance, pour protéger les avantages fiscaux de l’assurance-vie, le démontre. Il a permis de contrecarrer les récentes velléités de l’administration, désireuse de mettre un terme aux privilèges.
Il est donc indispensable de profiter des différences de ce type qui existent dans le paysage fiscal français. Car la fiscalité est un élément fondamental de la performance réelle de l’épargne.
Pour autant, il ne faut pas tomber dans l’excès, et se laisser guider uniquement par l’attrait fiscal des produits proposés. Nombre d’épargnants se sont laissés abuser en procédant à des investissements qui ne correspondaient pas à leur attente. Par exemple des produits immobiliers mal situés et donc sans réelle demande locative.
Dans ce contexte, Conselis détermine les préconisations adaptées en matière de fiscalité et procède à la mise en place éventuelle de solutions d’investissement faisant la part belle à la qualité intrinsèque des produits.