La clientèle patrimoniale relègue généralement au second plan les réflexions sur le sujet de la prévoyance, à savoir les garanties proposées en cas de décès, d’invalidité ou de dépendance, et d’incapacité de travail.
Il n’est certes jamais agréable d’évoquer l’éventuelle survenance d’un malheur affectant son entourage.
Un système mal adapté
Notre système de protection sociale bénéficie assurément d’une image rassurante. Cela contribue à ce que les ménages délaissent cet aspect de la gestion de patrimoine.
Pourtant, les garanties proposées dans le cadre professionnel sont mutualisées. Elles ne correspondent donc pas, par définition, au besoin propre de chaque individu.
Les différences entre salariés et non salariés sont également importantes, que ce soit en matière de traitement ou de cotisation. Il est donc primordial de réaliser un bilan de sa situation, et d’adapter ses garanties en fonction de ses besoins réels et personnels.
Trop souvent, on constate que les biens matériels bénéficient de garanties supérieures à celles des personnes. Or, la base d’une gestion en « bon père de famille » consiste avant tout à privilégier la protection de ses enfants, de son conjoint, des tierces personnes (et son entreprise le cas échéant). Et ce ne sont pas les solutions qui manquent.