Le contexte économique et financier actuel est particulièrement difficile pour les investisseurs qui se heurtent à un choix cornélien: placer leur argent sur des supports garantis à des rendements proches de 0, compte tenu de l’environnement de taux bas que nous traversons. Ou miser sur des marchés financiers survalorisés par les injections massives de liquidités des banques centrales (9.000 milliards de $) pour lutter contre la crise du Covid-19.

Jusque-là réservé aux institutionnels, tels que les fonds de pension, le private equity offre une excellente alternative avec des perspectives de rendement très attrayantes. Cette classe d’actifs réalise en effet une performance annuelle supérieure à 10% annuelle depuis son origine en 1987.

Les investisseurs misent ici sur l’économie réelle à travers une prise de participation au capital de sociétés non cotées, des obligations de sociétés non cotées (dette privée), l’immobilier ou les infrastructures. A l’image d’Ardian, société de gestion française leader européen de l’investissement privé, qui investit, entre autres, dans des concessions autoroutières en Europe, Amérique latine et aux États-Unis à travers ses prises de participation chez divers exploitants de routes à péages.

Ce type d’investissement bénéficie d’une décorrélation forte par rapport à la volatilité des marchés boursiers.

En contrepartie, la liquidité est moindre comparé à un placement traditionnel. La durée d’immobilisation des capitaux est en effet de l’ordre de 5 à 6 ans minimum.